MARINE, PRÉPARATRICE EN PHARMACIE HOSPITALIÈRE EN DEVENIR
A 28 ans, Marine est actuellement en formation pour devenir Préparatrice en Pharmacie Hospitalière (PPH). Sa formation initiale, c'est au centre de Toulon qu'elle l'a réalisé, dans l'optique, déjà, de suivre ce cursus.  
 
« Je voulais devenir professionnelle de santé mais j'avoue que c'est aussi la polyvalence du métier et la possibilité de travailler dans plusieurs secteurs pharmaceutiques qui m'a attiré. »  
 
Lors de sa deuxième année de BP, face à la difficulté à trouver un poste dans un hôpital de sa région, Marine a décidé d'élargir sa recherche à toute la France et de partir en Île-de-France afin de réaliser son objectif professionnel.  
 
Là-bas, elle a travaillé dans trois hôpitaux différents et a pu se rendre réellement compte du métier de PPH.  
 
« J'étais en poste au sein d'une antenne pharmaceutique, un local pharmaceutique dans les services de soins. Mes missions étaient de gérer les stocks de médicaments, la préparation journalière des piluliers des patients hospitalisés, communiquer avec les équipes soignantes sur le bon usage du médicament, les ruptures d'approvisionnement, la pharmacovigilance... » 
 
A l’hôpital, elle a ainsi pu être formée sur divers thèmes comme la qualité et la sécurité des soins, le tri des déchets à l’hôpital, le plan blanc, la certification par la Haute Autorité de Santé, etc. 
 
Après deux années d'expérience hospitalière, Marine est aujourd'hui au milieu de sa formation de PPH, au Centre de Formation des Préparateurs en Pharmacie Hospitalière (CFPPH) à Marseille, dans sa région d'origine. Sa formation, en alternance, lui permet de découvrir les autres secteurs pharmaceutiques à l'hôpital et les différentes missions du PPH en fonction du poste qu'il occupe. Son temps est donc divisé entre les cours théoriques où elle aborde des matières comme la réglementation, la pharmacologie ou encore les dispositifs médicaux et des stages pratiques en PUI.  
 
« Le stage qui m'a le plus marqué est celui qui concernait la stérilisation. J'y suis allée avec beaucoup d'a priori. Mais en découvrant le service ainsi que les missions du PPH, j'ai pu me rendre compte que celui-ci y assure un rôle de chef d'équipe et gère le bon déroulement des étapes de la stérilisation. J'ai adoré cet aspect du métier. Il m'est déjà arrivé aussi de participer à des études, notamment une sur la traçabilité des dispositifs médicaux implantables, ce qui m'a permit au final de réaliser une fiche de traçabilité pour certains cathéters veineux me rendant ainsi compte de l'importance du PPH dans l'organisation même de la PUI.» 
 
Au sein du CFPPH sont organisés des travaux de groupes ce qui permet au futur PPH de s'imprégner du milieu professionnel dans lequel il va exercer. Ils peuvent être amenés au cours de leur carrière à faire des audits, des posters scientifiques et même participer à l'élaboration de procédures dans certains services de soin en collaboration avec les pharmaciens et les cadres de santé.  
 
Après sa formation, les possibilités d'exercices sont tellement larges qu'elle n'a pas encore de choix précis. 
 
« J'envisage éventuellement de m'investir dans l'ANPPH (Association Nationale des Préparateurs en pharmacie Hospitalière) dont je suis membre. C'est une association qui est au service de la profession, qui organise des formations continues mais aussi qui travaille sur la mobilité européenne des PPH avec la création d'une carte professionnelle européenne. »  
 
Néanmoins, ce qui est sûr, c'est que Marine a trouvé un métier passionnant et épanouissant, il ne lui reste donc plus qu'à valider sa formation avant de devenir officiellement préparatrice en Pharmacie Hospitalière.