ISABELLE, UN PAS DE PLUS DANS LA DIÉTÉTIQUE
Isabelle a 31 ans. Préparatrice depuis 9 ans, dans la même officine à Lyon, elle a réalisé sa formation initiale en 2007 à la SEPR (Lyon). Passionnée par la diététique, elle s'est formée au fil des années aux différentes gammes de nutrithérapie, comme Pileje, grâce aux formations dispensées par les laboratoires.  
 
« Malgré les connaissances que j'ai pu acquérir, j'ai eu besoin de compléter ma formation en diététique, de faire un point sur ce que je savais mais aussi de faire valoir mon expertise. Après m'être renseignée sur les différentes options qui s'offraient à moi, j'ai sauté le pas. J'ai opté pour le diplôme universitaire (DU) de diététique, nutrithérapie et nutraceutique à Besançon.»
 
Organisé sur deux semaines en présentielle (une en mars et l'autre en juin), ce diplôme à pour optique de renforcer les compétences en diététique et la connaissance des pathologies qu'elle peut corriger ou améliorer. La formation peut être financée par Actalians, dans sa mission de formation. L'organisme de financement peut prendre en charge le coût de la formation en elle même, le remplacement de l'apprenant au sein de l'officine, ainsi que les frais d'hébergement, de transport et de repas. 
 
En amont, Isabelle a donc monté son projet. Elle a étudié le programme, s'est renseignée sur le financement et aussi sur l'organisation une fois sur les lieux : Transports, hébergements, etc.  
 
«Mon dossier en main, j'étais tout de même anxieuse d'en parler à ma titulaire. Ma demande me tenait à cœur et j'avais toujours l’appréhension d'un refus. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Nous avons discuté de la formation en elle-même, de ce qu'elle pouvait m’apporter personnellement mais aussi à l'officine. Mon employeur m'a proposé une autre formation, qui, pensait-elle, était plus adaptée à mes attentes, à mes besoins, néanmoins, j'étais attachée au diplôme universitaire par son caractère diplômant, et le voyant, elle m'a donné son feu vert. » 
 
De là, à débuter la demande de financement, et l'inscription, à proprement parlé. Aidée par un des pharmaciens adjoints, il a fallu contacter l'université de Franche Comté qui pilotait ce DU ainsi qu'Actalians. Cela a pris du temps , heureusement, la préparatrice spécialisée en Diététique s'y était prise plusieurs mois en avance. Il s'avère que la demande de financement a plus de chances d'aboutir lorsque la demande est faite en fin d'année, pour l'année suivante. En effet, il leur est alloué un budget pour les formations, qui, une fois dépensé, repousse les formations.  
 
« En janvier, j'ai une réponse favorable. Je partirais donc à Besançon une semaine en mars et une en juin pour suivre cette formation. Il avait été convenu avec ma titulaire que j'avancerais les frais sur place (Hôtel, repas, etc.) et qu'elle me rembourserait à mon retour, sur présentation des justificatifs. Elle serait par la suite, après avoir reçu mon attestation de présence au DU, indemnisée par Actalians.» 
 
Lors de sa première semaine de formation, Isabelle aura plus révisé ses acquis, glanant de temps à autre des données pour enrichir ses connaissances. Le rythme était, quand à lui, soutenu, les cours pouvant débuter tôt le matin et finir tard dans la journée. Les intervenants étaient compétents et passionnants, ce qui ne gâchait rien au plaisir d'Isabelle, même s'il fallait de temps à autre les recentrer sur la trame arrêtée de la formation. 
 
« La journée, j'étais en amphithéâtre, et le soir, après avoir mangé, je révisais, assimilant ce que l'on venait de m'apprendre. J'ai beaucoup aimé la diversité des apprenants. Outre le fait que nous venions tous d'officines différentes, nous pouvions de ce fait partager nos expériences, les participants venaient de tout bord. Il y avait des naturopathes, des biologistes, même si l'assemblée était principalement composée de pharmaciens et de préparateurs. »  
 
Cette première phase passée, Isabelle a retrouvé son quotidien. Après coup, elle avoue qu'il a été compliqué d'être sur tous les fronts. Entre ces deux semaines de formation, il n'a pas été évident d'allier vie de famille, travail et révisions. 
 
«La deuxième partie de la formation a débutée sur un examen, qui reprenait ce que l'on avait vu lors de la précédente semaine. Sous la forme de questions-réponses, il a parcouru toute la première partie du programme. Celui-ci fait, nous avons enchaîné directement sur la deuxième partie du programme. » 
 
Ils en avaient été informés, les apprenants auraient deux autres examens, sous forme de QCM, durant cette deuxième semaine : un le mardi soir et un le vendredi soir. Il fallait donc assimiler rapidement et efficacement les informations qui leur étaient distillées dans la journée.  
 
«La deuxième semaine était, certes, plus intense que la première, mais aussi plus complète. J'ai appris beaucoup, même si je déplore un peu l'absence d'exemples concrets au comptoir. Néanmoins, ce que j'ai appris sera réutilisé dans mes conseils, je serais sans doute plus précise sur certains sujets et je ferais des liens plus facilement, tout en partageant mon savoir avec toute l'équipe officinale. »  
 
Isabelle a apprécié que les organisateurs de ce DU leur aient demandé leur avis à la fin sur la formation. De l'avis général, il en est ressorti qu'il était dommage qu'une troisième date ne soit pas mise en place pour un examen final, au lieu des deux derniers QCM. Les journées étant chargées, il était difficile d'assimiler le soir, les nouvelles informations.  
 
« Malgré cela, ce diplôme universitaire est de qualité, même si, je l'avoue, je m'attendais à en apprendre d'avantages. C'est là que je me rends compte qu'il est important de se former. Il est impossible de parcourir la totalité d'un domaine en deux semaines, il y a tellement de points à aborder, de questions qui ne cherchent que des réponses. Mais en définitive, si c'était à refaire, je le referais volontiers. Cette première expérience a été enrichissante et m'a donné l'envie de débuter, très bientôt, une nouvelle formation. » 
 
Isabelle a reçu début septembre son diplôme attestant de la validation de ses examens. L'équipe du Petit Préparateur ne peut que la féliciter pour cette belle réussite, tout en lui souhaitant un épanouissement aussi bien personnel que professionnel.